Nos plantations face aux réchauffement climatique
Par Fredgieattitude
Le réchauffement climatique s’installe de plus en plus confortablement autour de nous et les phénomènes climatiques de plus en plus imprévisibles nous le prouvent tous les jours.
Les différents phénomènes météorologiques alors causés par ce dernier apportent de grandes difficultés pour les productions agricoles. Nos fruits et légumes se sentent de moins en moins à l’aise sur des terres qu’ils ont toujours connues.
Quelles solutions faut-il adopter pour pallier à l’impact du réchauffement climatique sur nos fruits et légumes ?
Nos plantations bien (trop) au chaud
Le réchauffement climatique n’est plus un secret pour personne. Nous le savons, il est là depuis déjà bien longtemps et ça ne va malheureusement pas en s’arrangeant.
Le premier impact de ce réchauffement climatique est bien évidemment la fonte des glaciers qui fait monter le niveau des eaux sur le globe.
Cet événement entraîne des phénomènes météorologiques extrêmes dans des régions où les précipitations sont de plus en plus fréquentes et intenses, ou encore des régions où les vagues de chaleurs sont de plus en plus difficiles à supporter, ainsi que de fortes sécheresses.
De plus, l’augmentation du niveau des océans entraîne de fortes inondations, nuit à la qualité de l’eau et réduit la disponibilité des différentes ressources en eaux dans certaines régions.
Parmi un grand nombre de secteurs touchés par le réchauffement climatique, ainsi que les conséquences pour l’être humain, l’agriculture est l’un des plus gros secteur touché car il fait partie de ceux qui dépendent énormément des conditions extérieures.
Chaque année, les jardiniers constatent des déficits en eau de plus en plus fréquents nécessitant des arrosages accrus, ce qui malmène la ressource en eau qui devient plus rare donc extrêmement précieuse. Les maladies et les insectes ravageurs sont de plus en plus virulents et recensent même de nouveaux venus contre lesquels notre nature n’est pas armée
Les terres deviennent plus sèches ou trop humides, la qualité de l’eau est détériorée comme indiqué précédemment, ce qui à fortiori nuit également aux plantations, les rayons du soleil sont plus agressifs, les périodes de gel sont moins longues, le printemps arrive de plus en plus tôt, une augmentation du vent … tant d’aspects qui provoquent des évènements météorologiques de moins en moins prévisibles et nuisent au cycle de production des fruits et légumes.
Les récoltes sont donc plus difficiles à avoir, les quantités sont moindres, la qualité est moins présente et la consommation locale devient donc difficile.
S'adapter pour mieux consommer
Pour palier à ce problème et limiter les dégâts causés par le réchauffement climatique, les personnes spécialistes ont trouvé des solutions
Ces solutions sont plus ou moins difficiles à mettre en place. Nous avons pu observer des solutions à court, moyen et long terme.
Dans un premier temps, les solutions à court terme proposées peuvent être efficaces mais coûtent souvent beaucoup d’argent comme les filets anti-grêle (10K € /ha) et les éoliennes antigel ( 68K € pour 5ha) ou encore des solutions longues à mettre en place comme l’irrigation de précision. Ces solutions à court terme ont pour but de faire face rapidement aux événements dus aux changements climatiques.
D’autres solutions à moyen terme sont proposées pour s’adapter aux nouvelles conditions de culture et de production imposées par le réchauffement climatique.
La solution principale étant d’adapter les variétés de fruits et de légumes au climats, aux conditions de pousses qui vont leur être les plus favorables pour un développement de qualité malgré tout. Le but étant de sélectionner et diversifier les variétés cultivées.
Il est question ici de s’ajuster et de vivre avec les changements, évidemment pas sans combattre ce réchauffement mais dans un esprit qu’en acceptant et en s’adaptant, la nature pourra revenir à la normale petit à petit.
Cependant, cette solution peut prendre jusqu’à 10 ans avant d’avoir des résultats et se rendre compte de l’efficacité du changement, si les choix pris ont été judicieux ou non.
Sur le long terme, il est envisagé la transformation des espèces cultivées par région. En effet, certaines espèces qui se développaient correctement dans certaines régions auparavant, aujourd’hui ne sont plus adaptées au climat. Donc, plutôt que de s’acharner à leur apporter les nutriments dont elles ont besoin par des moyens externes, il est plus judicieux de les faire pousser dans des régions plus propices à leur développement.
Également, de nouvelles espèces qui ne pouvaient pas pousser en France il y a quelques années, sont étudiées pour intégrer les régions françaises qui aujourd’hui pourraient les accueillir.
En ces termes, les agrumes par exemple sont de plus en plus envisagés dans le sud de la France qui propose de fortes chaleurs, propices à la pousse de ces dernières.
S’adapter est important.
Des plantations pour nous sauver
Une chose est sûre, la plantation d’arbres s’impose de plus en plus pour protéger les jardins et plus généralement notre environnement, parce qu’ils absorbent le dioxyde de carbone nocif, ils éliminent et stockent le carbone, ils libèrent de l’oxygène dans l’air, ils sont des refuges pour la petite faune et les auxiliaires du jardin, ils permettent de diminuer les températures en cas de canicule… mais attention à ne pas planter n’importe quel arbre n’importe comment n’importe où car, par exemple, la monoculture en sylviculture a les mêmes conséquences sociales et environnementales négatives que l’agriculture intensive : dégradation de la biodiversité, assèchement des sols, pollution des eaux, accaparement de terres à l’origine de conflits sociaux avec les populations, etc.
Les arbres ont toujours été bénéfiques pour notre survie, l’heure est à la protection de ces derniers.
Il faut également redoubler nos efforts pour tous les petits gestes du quotidien qui nous permettent sur le long terme de protéger notre environnement et retarder les catastrophes que pourrait causer le réchauffement climatique.
Alors pour une meilleure consommation et surtout une abondance de production, protégeons la planète !
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